Depuis le début de l’été et le passage en zone piétonne des rues de l’Armellerie et d’Emile Laurens, des potelets d’entrée et de sortie de zone ont été, à plusieurs reprises, volés ou détériorés.
L’absence de ces potelets ne donne pas le droit aux véhicules de s’engager dans la zone piétonne. Qu’est-ce qui fait la règle ? Le panneau carré bleu avec silhouettes. Circuler sur une voie réservée est punie d’une contravention de 4e classe, soit du paiement d’une amende forfaitaire de 135 €. Le vol ou la dégradation de ces potelets est un acte de vandalisme, c’est une infraction. Les infractions sont punies par la loi. Le coût pour la commune est important, une dizaine de potelets a déjà dû être rachetée. Un budget qui ne pourra pas être utilisé pour d’autres investissements.
Que veulent dire ces vols ? Est-ce un amusement quand la ville dort pour des personnes en recherche de sensation ? Est-ce un message pour exprimer son désaccord face à la création de ces rues piétonnes ? La Commune a pourtant ouvert des espaces de dialogue pour en discuter. Ces actes de vandalisme ne sont pas une communication saine, ce sont des actes de malveillance.
Ces potelets sont installés pour protéger les piétons en empêchant les véhicules de s’engager dans des zones piétonnes. Les espaces piétons sont un contrat avec les habitants. Signalisation et potelets garantissent une rue réservée aux piétons. L’attention du piéton n’y est donc pas la même, notamment celle des enfants ou des personnes en déficience visuelle. Leur sécurité est altérée si les potelets sont volés. Il s’agit bien là de nommer un chat un chat et de parler d’acte de malveillance et d’un geste irresponsable.
Communiqué de l’équipe municipale.